Les Échos - Dimanche 12 septembre 2021 -
Une méditation de l’évangile du 24e dimanche
Nous vivons dans un monde friand de statistiques, de classement de toutes sortes. Entre mille autres, on peut trouver celui-ci : quel est le livre le plus vendu de tous les temps ? La Bible, on en aurait produit 5 ou 6 milliards depuis que Gutemberg publia en 1455, la première Bible imprimée, la première d’une longue série. 5 ou 6 milliards. Il y en a sûrement une chez vous. Mais lisez-vous la Bible et comment ?
Certains esprits grincheux diront que nos bibles bien souvent restent dans nos bibliothèques à prendre la poussière. Pas facile de transporter un gros livre partout avec soi. Mais la Bible sait prendre d’autres formes que celle d’un gros livre. Nombreux sont les chrétiens qui se sont abonnés à des revues comme «Prions en église» ou d’autres titres équivalents. La Bible leur est proposée par morceaux, selon le découpage de la liturgie. Trois ou quatre extraits à lire chaque jour et bien des gens y sont fidèles à cette lecture, à une rencontre quotidienne avec la Parole de Dieu.
Pourtant, ouvrir nos bibles, nos gros livres, permet une lecture au long cours, dans la durée, une lecture source d’autres découvertes. Un exemple, l’évangile de ce matin au chapitre 8 de Marc. Jésus est en chemin avec ses disciples, il les interroge : Au dire des gens, qui suis-je ?... Et vous, que dites-vous ? Cet échange va tourner à l’affrontement entre Jésus et Pierre : Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. Pour comprendre ce texte, il faut lire l’évangile de Marc dans la continuité, au moins les chapitres 8 et 9.
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